Vous avez essayé d’être parfait/e sur tous les fronts et vous vous confrontez dangereusement à vos limites depuis quelques temps. Toute sorte de symptômes commencent à vous inquiéter, d’une impossibilité à « débrancher votre cerveau » et vos pensées le soir en vous couchant en passant par l’insomnie et une fatigue de plus en plus invalidante, des accès de tachycardie étranges, une impression de patauger dans vos tâches quotidiennes, d’être complétement dépassé/e…
Ne restez pas seul/e avec ça. Parlez-en.
Ce genre de situations de vie sont en général très complexes et mènent à un arrêt maladie prolongé. Pourtant, il est possible de s’en sortir sans retomber dans les mêmes schémas que ceux qui nous ont conduit à l’épuisement.
Le but est de comprendre et de déjouer les mécanismes qui vous ont mis à genoux, de vous aider à reprendre confiance en vous et en vos capacités à votre rythme, et d’évaluer vos possibilités et envies de reprise professionnelle d’une manière nouvelle.
A l’heure actuelle, le burn out n’est toujours pas reconnu par l’OMS comme maladie psychique mais comme un état d’épuisement lié au contexte professionnel. Cela pose le problème de la non-reconnaissance de la souffrance au travail et de son impact sur la santé, alors que cette souffrance est bien réelle.
Cela peut entraîner des difficultés pour les personnes à comprendre leur état et le traiter à temps, ainsi qu’à la distinguer d’autres problèmes somatiques ou psychiques. De plus, être en burn out entraîne beaucoup de peurs et de questionnements concernant son présent et son avenir.
Mes patients s’adressent à moi en cas de burn out pour mon expérience clinique de psychothérapeute, mais aussi du milieu de la réinsertion professionnelle et des assurances sociales, qui me donnent une connaissance très concrète des implications dans la vie quotidienne de la personne atteinte.